A l'instar des friches industrielles transformées en lieux culturels, les opérations de réhabilitation marquent les modifications des modes de consommer.

Reflet, en ce sens, des évolutions sociétales, le ciné-théâtre girondin a muté, passant de salle de spectacle, sa fonction première, à halle de marché face à la concurrence des cinémas de centre-ville… eux-mêmes désormais pris de court par les cinémas en périphérie.

Même logique pour le marché qui, quarante ans plus tard, ferme ses portes, laissant place à treize appartements de standing.

De cette histoire, il ne reste que la façade Art nouveau, sublime, agrémentée de mascarons cocasses, d'une mosaïque dorée sur le fronton, de trois didactiques vitraux et du nom de l'architecte, judicieusement gravé dans la pierre !

Détail de vitrail

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