La serre sur le toit. Un élément défendu mordicus par l'architecte.

Pas un caprice esthétique, un véritable organe vital de la maison qui régule les températures : en hiver la serre capte les calories des rayons de soleil et un système de réseaux et soupiraux redistribuent cette chaleur naturelle dans les pièces à vivre.

A contrario en été, l'air frais circule depuis le sous-sol pour rafraîchir toute la maison de bas en haut et s'évacuer par la serre ouverte en toiture.



Cette pièce à part, cette pièce en plus atypique, posée sur un toit monopente ne crée étonnamment pas de vertige. Bien que perché, on se sent ancré dans le paysage par son positionnement juste dans l'espace, entre les pentes, avec des points de vue allant du proche (hameau voisin et ses habitations anciennes) au plus lointain : le panorama sur l'entre-deux-mers et l'horizon.

La maison verrouille le hameau en se positionnant à la fois en bas (garage en sous-sol supportant la plateforme d'habitat) et en haut (niveau des pièces de vie et la serre).

Plan de situation de la maison dans le hameau ©CAUEGironde

En noir la maison, la serre en blanc et la piscine  en bleu

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