«  Comment faire émerger un bâtiment (ndlr : une tour d'arrivée) dans ce paysage horizontal sans rompre l'harmonie du site ?  » se demandait l'architecte.

Pour répondre à cette question, l'inspiration est venue de la nature. Les roseaux dressés seront les pilotis ; les salles comme un nid suspendu. Surélever le bâtiment, c'est répondre à deux contraintes   :

• offrir une visibilité parfaite, une large vision panoramique aux organisateurs, juges et commentateurs et  tous les usagers de la tour d'arrivée 


•  s'affranchir du risque d'inondation dans cette zone fortement concernée.

Les poteaux-roseaux penchent, les volumes des salles s'agglomèrent.

La cage d'escalier ouverte sur trois niveaux est accolée au bâtiment clos. Ils sont couverts par un auvent formé par la toiture plate largement débordante.

Cette dernière se retourne et se prolonge en résille de madriers de bois comme pour emballer et protéger les escaliers. Comme des  brindilles en périphérie du nid.

Schéma ©CAUE de la Gironde

La tour d'arrivée est associée à un centre nautique qui est bien plus qu'un hangar. Positionné plus proche de l'entrée du site, son architecture cherche aussi une source d'inspiration contextuelle pour s'intégrer dans le site. Cette fois-ci, la façade pliée, plissée presque, évoque les « traces géométriques que creusent les avirons dans l'eau ».

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