4 blocs se chevauchent                                          pour former un U dégingandé.

Une coursive relie les branches de ce U et partagent le vide central en deux talus arborés et végétalisés.



Dans le détail, en faisant le tour du bâtiment, les chevauchements verticaux deviennent décrochements horizontaux.

Les volumes varient afin de s’adapter aux fonctions hébergées, rendues ainsi plus lisibles :                    

hall d’accueil vaste et coloré, gymnase semi-enterré, salle de cours linéaires, réfectoire bas largement ouvert vers les espaces verts, cage d’escalier vitrée toute hauteur.

 

Une unité formelle est remarquable par :

• le mur qui ne touche pas le sol, s’arrête un peu plus haut conférant à l’ensemble davantage de légèreté ;


• le toit plat ceinturant la totalité des branches du U ;


• les lignes horizontales qui marquent les niveaux et les bandeaux de fenêtres ;


• les stores colorés jaune, orange et rouge délavés par le temps ;


• le revêtement des murs extérieurs sur lesquels s’affiche la mosaïque. En noir et blanc hormis sur la façade principale qui se pare d’ocre, orange, gris et beige.

Plan ©CAUEGironde

La composition cinétique et inédite des pare-soleil de cette face –qui selon le point de vue semblent flotter- ancre l’IMS dans l’histoire de l’architecture des années 60/70, entre recherche graphique, mouvement et fonctionnalisme

Un article de Marc Saboya sur le Campus et le C.H.U.  de Bordeaux 1959-2005...