Demi-cercle partiellement encaissé, l'IRTS place, dans une logique fonctionnaliste, les bureaux et 35 salles de classes côté rue, protégés par leur position en contre-bas ; une circulation centrale ainsi que deux terminaisons formellement différentes : le foyer des élèves et l'atelier audiovisuel…

Dans ce parcours, l'usager est plongé dans une ambiguïté d'ambiances. Le large couloir central se dilate par instant et se contracte à d'autres, les volumes sont fuyants ou saillants, les espaces lumineux deviennent soudain sombres.

Les formes organiques  des murs, des garde-corps, des fontaines se heurtent aux dessins rectilignes du puits de jour filant, des poutres béton, des portes-passages hexagonales.

Pléthore de formes intérieures que l'aspect extérieur, avec sa trame régulière ne laissait deviner… Confusion évitée justement par cette rigoureuse enveloppe en cailloux lavés... non sans rappeler les matériaux utilisés pour la Caisse d'Epargne du quartier Mériadeck, signée du même architecte. 

Plus qu'une velléité d'architecture régionaliste, l'IRTS incarne une expérimentation d'architecture organique.

Superbes photos noir & blanc du lieu à découvrir ici ...