Des bacs à fleurs épais, en béton peint, utilisés comme garde-corps des terrasses, sculptent cette résidence découpée en quatre blocs distincts, séparés dans l'espace mais homogènes.

Ils se forment d'assemblages plus ou moins longs, plus ou moins hauts de modules en escaliers sur 4, 6 ou 8 étages reliés par des tours fuselées.

Cette organisation formelle des volumes, érigée en principe fort, a inévitablement donné son nom au lieu. Chaque logement possède sa propre terrasse. Est-ce une manière de créer une identité puissante, de se reconnaître dans son habitat ou au contraire un risque d'anonymiser les occupants  ?

Car la reproduction d'un module, copié, empilé, décalé -même avec quelques variations, confère une sensation de masse accentuée par la symétrie, la position dominante et l'échelle de la résidence.

Entre grands ensembles et maisons individuelles.

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