Depuis sa construction dans les années 1950, cet imposant navire sur pilotis provoque la répulsion mais aussi l'adhésion des autochtones ou visiteurs.

La caserne fait écho à la hauteur de la basilique Saint Michel et à la façade homogène des quais qui lui font face de l’autre côté de la Garonne.

Elle marque le paysage de son style, inspiré par 3 courants fondamentaux  qui se mêlent :

/   le fonctionnalisme, inspiré du Bauhaus, à travers une lisibilité parfaite des usages des divers espaces renforcé par l’utilisation de couleurs primaires (loggias rouges, volets jaunes).

/   le mouvement moderne, en reprenant 3 des 5 points de l'architecture moderne énoncés par le Corbusier  : le plan libre, les pilotis, le toit-terrasse,    faisant aussi penser au travail d'Oscar Niemeyer.

/   le style international, par notamment la rupture forte avec le passé constructif, l'absence d'ornementation, le recours au béton et l'asymétrie nette.



Un vaste socle bati accueille un garage et des ateliers. Au-dessus une barre de cinq étages sur pilotis héberge    côté fleuve 40 logements destinés au personnel    et à l’arrière les bureaux et services autour d’une cour.

La structure est en béton, et la façade en aluminium colorée met en valeur les balcons.

Enfin une tour de séchage (pour sécher le matériel et s’entrainer aux manœuvres) apporte de la verticalité à l’édifice.



La caserne est aujourd’hui en devenir, face à un déménagement futur des pompiers et une reconversion de ce patrimoine, dans le cadre du projet Euratlantique.

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Vers une nouvelle modernité... ?

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