Etablir des parallèles. L'extension du réfectoire raconte dans son ossature l'histoire du lieu. Les lignes de sa charpente suivent en parallèle le mur de la salle à manger existante et, dans une autre direction et une moindre mesure, celui de la cuisine.

L'arbalétrier décentré assure la convergence harmonieuse des portiques bois. Ces derniers se prolongent d'abord verticalement vers la terre en encadrant les fenêtres toute hauteur sur les deux nouvelles façades ; puis s'arquent vers le ciel pour près de 2 mètres d'envolée extérieure, supportant la toiture de métal elle-même en débord.

La terrasse au pied du réfectoire, en béton ciré, est alors abritée tout comme le passage latéral menant au nouveau portillon d'entrée. Cet étroit couloir longe le mur établi en limite de parcelle, parallèle, en toute logique, avec les façades nord de l'école.

Précisément à l'angle de ce mur s'arrête, suspendue, la gouttière qui verse l'eau récoltée dans le toit en V plat directement dans une des jardinières de cette étonnante clôture, entre mur d'escalade fantasmé en gabions, mur végétalisé de plantes colorées et odorantes, mur d'expression avec casiers libres… pour des derniers parallèles à usage pédagogique.

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