Cette «  maison-atelier  » est à la fois la maison de famille et le bureau de l’architecte.

Si les formes sont inspirées de l’architecture de la côte ouest des Etats-Unis, du Japon, ou des maisons scandinaves, on reconnaît bien ici le style de l’architecte bordelais Pierre Lajus.

La maison est parfaitement insérée dans son environnement, fondue dans la végétation, et démontre une grande rationalité constructive.

Mais surtout, l’architecte expérimente ici sur l’utilisation du bois, encore rare à l’époque, en utilisant des éléments préfabriqués jusqu’à l’industrialisation. Plus rapide à mettre en œuvre, plus économique, le bois permet aussi de modifier la maison au gré des besoins. Il est facile de cloisonner, décloisonner agrandir …



La maison est tournée vers les arbres. Les volumes bas sont étirés sur la parcelle, percés de nombreuses vitres. Le toit plat à larges débords est légèrement décollé par de grandes poutres, semblant ainsi flotter au-dessus des murs.

L’ossature en lamellé-collé d’épicéa est posée sur une dalle en béton, et enveloppée de clins traités et lambris vernis.



Le plan libre est tracé sur une trame orthogonale. Au rez-de-chaussée c’est un foyer central monumental, posé sur des blocs de granit, qui délimite les espaces.

Après cette maison, terrain de jeu pour l’architecte, les principes constructifs ont été déclinés et adaptés pour plusieurs maisons individuelles, au bord du Bassin notamment, dans des territoires idylliques confortés par ses interventions.

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