Le bardage bois horizontal évoque les strates successives de l’histoire du lieu.

Le terrain est issu d’une division parcellaire, à l’emplacement d’un ancien jardin d’une maison voisine. La maison se place au milieu de la parcelle, son plan rectangulaire est surmonté d’un toit à deux pentes dissymétriques.

L’extérieur est recouvert d’un bardage bois original, dont les lames sont inclinées selon la pente de toit. Il s’agit d’un clin d’œil à l’histoire du lieu, une ancienne église protestante sur la place voisine, comme autant de strates successives d’une ville qui se construit sur elle-même. Cela fait écho aux professions des propriétaires, archéologues et instituteurs, attachés aux traces du passé et à la transmission.

Les murs sont en ossature bois. Le chauffage est assuré par un poêle à bois derrière lequel se trouve un mur en briques de terre crue. Ce matériau à forte inertie*, situé au milieu de la maison, permet de garder le frais en été, et le chaud en hiver.

Pas de couloirs ici, plutôt des espaces ouverts qui communiquent entre eux. C’est le cas de la grande pièce de vie au rez-de-chaussée, en double hauteur sur une partie, donnant sur le bureau au premier étage. Celui-ci, placé sur le palier, donne sur les deux chambres d’enfants.

Plans du rez-de-chaussée en bas et de l'étage au-dessus ©CAUEGironde d'après ©WHYarchitecture

Le bois est présent en sous face de la toiture, sous la forme d’un lambris en châtaigner.



Dans le jardin, un très bel arbre remarquable (micocoulier) porte une ombre bienvenue sur la très grande baie vitrée de 6m de large, orientée au sud-ouest.

*Capacité d'un matériau à accumuler puis restituer de l'énergie thermique plus ou moins rapidement. Source

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