Valoriser l'existant par une intervention paysagère délicate, ponctuée d'aménagements sobres.

Le parti est simple : créer des lieux rencontre, de petites surfaces engazonnées, une séparation avec la route subtile, par le changement du revêtement de sol ou de simples potelets en bois.

L'entrée dans le bourg s'effectue par trois seuils légèrement en surplomb, qui offre de larges vues sur le paysage. Le village est traversé par une route principale, autour de laquelle s'organisent les aménagements.

Photos de la transformation du bourg, à 10 ans d'écart © QLAADF - Sébastien Riquois

Le parvis de l'église, déjà mis en scène par sa position centrale et le front bâti qui l'encadre de l'autre côté de la route, est traité très simplement : engazonné à l'exception d'allées en grave (mélange naturel de cailloux, de graviers et de sable) qui dessinent la trame des marronniers conservés. Pour lui faire écho, la place du village en face est marquée par le même traitement au sol, et se différencie par la présence de chênes isolées sur les bordures.

Le même traitement est utilisé pour le reste du village : les bas-côtés sont engravés côté bâti et enherbés le long des fossés, créant ainsi de vastes espaces verts qui se prolongent jusqu'en lisière de bois, presque une évocation de l'airial des Landes toutes proches.

Côté mairie, des massifs fleuris sont installés et dessinent le chemin, permettant également de dissimuler le parking, comme le bosquet de bouleaux du côté du monument aux morts.



Les essences locales sont mises à l'honneur, ainsi que les feuillus, comme les tilleuls le long de la salle des fêtes pour contraster avec la forte présence des pinèdes.

 

Plan d'intentions ©CAUE de la Gironde d'après QLAADF

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